Toute
une nuit à lacérer
Des
souvenirs cloués sur les planches des ans,
Épinglés
en succession de papillons morts.
Un
inconfort de draps hostiles
Et
de mémoire, un château fort et ses meurtrières.
L'enfant
aimait les châteaux-forts.
En
quête d'une douceur disparue
Dans
la traversée du chagrin macéré.
29
mars 2015
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