lundi 31 août 2015

29 (quoique) Déjà des souvenirs ?


Voilà, le temps ça ressemble à ça : jamais nous nous baignons dans la même eau ! Et d'eau, il en fût beaucoup question. Ce temps passé dans lequel nous nous baignions, qui nous baignait quand la pluie tombait. Le plus heureux d'entre nous tous, le chien d'eau - quoique privé de sa maîtresse - puisque pour lui, toute eau est bonne !
Il y eut beaucoup d'orages, non ? J'entends des vieux mots : " les orages du 15 août.... après, l'été bascule ". C'était vrai ? Même les orages sont précoces maintenant... Et nous sommes le dernier jour d'août et l'été n'a pas vraiment basculé. Y a pus d'saison.
D'autres lieux s'ajoutent à ma mémoire d'eau, des contours indéfinis, le bout d'une terre qui ne veut s'achever et pousse son herbe dans l'eau sous une pleine lune qui observe. D'une terre ou bien d'une eau qui pousse son museau ? Des hommes vaquent à de mystérieuses occupations dans ces endroits sans nom : on s'installe là, on est pris par un mystère total de crépuscule, d'éléments croisés, de couleurs inédites, un petit flamenco dans l'oreille, déplacé lui aussi.

Et au même moment, une amie m'envoie le lien vers l'émission sur Bachelard et L'Eau et les rêves dont le titre est plus précisément Le corps des larmes. Pas de place pour les larmes : la contemplation prend toute la place, comme la musique, et l'on n'existe plus. On s'efface. On est saisi par l'immatériel.

https://www.facebook.com/Dormirmoinsbete/videos/909768195727391/
Je pense que le lien est inactif parce que ce n'est pas Youtube ou autre fournisseur : à voir sur Dormir moins bête : Quand le paon fait la roue ! Et vous avez plein d'images parce que pour certains, c'est la rentrée.

samedi 22 août 2015

28 - ( je crois) Une affaire de bagages

J'admire ceux et celles qui, la main sûre et le geste précis, vous préparent une valise en deux temps trois mouvements. Cela m'impressionne beaucoup. Je connais des spécialistes, certain(e)s m'ont même enseigné l'art de boucher les espaces avec des chaussettes ou des petites culottes... Je ne pars plus beaucoup, pas très loin et jamais pour très longtemps. Tout est relatif et cela ne change rien à cette affaire de bagages. En plus cette fois, je ne partais pas seule et si les bagages du copain (il ne sait pas les faire tout seul) se résument à une couverture, une vieille serviette de bain, une grande laisse très costaude et surtout... les croquettes, il faut quand même penser à tout. J'oubliais la trousse pharmacie spéciale chien à bobos !
Revenons à nos bagages ! On fait comme notre mère nous a appris : on part du bas : chaussettes, chaussures, on remonte, pantalons, jupe etc. : ça aide un peu. On pense à la météo et on rajoute un lainage et même un imper. En plus, il y aura deux maisons successives, différentes dedans et dehors : on prévoit donc pour deux SOI différents, on ne sera pas la même. Le départ, même si la distance est infime entre les deux lieux que l'on habitera, se complique. L'ailleurs se multiplie. Et les chaussures aussi, on sait bien que l'on ne pourra marcher pieds nus tout le temps. On en emporte trop, on le sait mais plus on fait, défait, refait, moins on trouve à enlever, au contraire on en rajoute. " Si je ne l'emporte pas, je vais le regretter. "
Et au retour... quel cauchemar ! On aimerait que les affaires aillent toutes seules dans la machine, sur le fil, et en volant comme le tapis de Sinbad retournent à leur place. On retrouve des odeurs d'eau, bains de rivière, d'herbe, de bois, de feux de cheminée (si si, il en fallut quelques uns).
On attend un peu... on sait qu'on va repartir. J'ai rien oublié ?
Vous n'y coupez pas :
PARDON !