Revenons à nos bagages ! On fait comme notre mère nous a appris : on part du bas : chaussettes, chaussures, on remonte, pantalons, jupe etc. : ça aide un peu. On pense à la météo et on rajoute un lainage et même un imper. En plus, il y aura deux maisons successives, différentes dedans et dehors : on prévoit donc pour deux SOI différents, on ne sera pas la même. Le départ, même si la distance est infime entre les deux lieux que l'on habitera, se complique. L'ailleurs se multiplie. Et les chaussures aussi, on sait bien que l'on ne pourra marcher pieds nus tout le temps. On en emporte trop, on le sait mais plus on fait, défait, refait, moins on trouve à enlever, au contraire on en rajoute. " Si je ne l'emporte pas, je vais le regretter. "
Et au retour... quel cauchemar ! On aimerait que les affaires aillent toutes seules dans la machine, sur le fil, et en volant comme le tapis de Sinbad retournent à leur place. On retrouve des odeurs d'eau, bains de rivière, d'herbe, de bois, de feux de cheminée (si si, il en fallut quelques uns).
On attend un peu... on sait qu'on va repartir. J'ai rien oublié ?
Vous n'y coupez pas :
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