Voilà, le temps ça ressemble à ça : jamais nous nous baignons dans la même eau ! Et d'eau, il en fût beaucoup question. Ce temps passé dans lequel nous nous baignions, qui nous baignait quand la pluie tombait. Le plus heureux d'entre nous tous, le chien d'eau - quoique privé de sa maîtresse - puisque pour lui, toute eau est bonne !
Il y eut beaucoup d'orages, non ? J'entends des vieux mots : " les orages du 15 août.... après, l'été bascule ". C'était vrai ? Même les orages sont précoces maintenant... Et nous sommes le dernier jour d'août et l'été n'a pas vraiment basculé. Y a pus d'saison.
D'autres lieux s'ajoutent à ma mémoire d'eau, des contours indéfinis, le bout d'une terre qui ne veut s'achever et pousse son herbe dans l'eau sous une pleine lune qui observe. D'une terre ou bien d'une eau qui pousse son museau ? Des hommes vaquent à de mystérieuses occupations dans ces endroits sans nom : on s'installe là, on est pris par un mystère total de crépuscule, d'éléments croisés, de couleurs inédites, un petit flamenco dans l'oreille, déplacé lui aussi.
Et au même moment, une amie m'envoie le lien vers l'émission sur Bachelard et L'Eau et les rêves dont le titre est plus précisément Le corps des larmes. Pas de place pour les larmes : la contemplation prend toute la place, comme la musique, et l'on n'existe plus. On s'efface. On est saisi par l'immatériel.
https://www.facebook.com/Dormirmoinsbete/videos/909768195727391/
Je pense que le lien est inactif parce que ce n'est pas Youtube ou autre fournisseur : à voir sur Dormir moins bête : Quand le paon fait la roue ! Et vous avez plein d'images parce que pour certains, c'est la rentrée.