Sereine et enfiévrée, la poésie est énergie. Je découvre, avant d'aller lire quelques textes à la Halle des Chartrons, que le blog de Pierre Rabhi s'appelle " L'insurrection des consciences ". Il y dit, en autres belles choses : " Sachez que les arbres et le vent se délectent de la mélodie qu'ensemble ils enfantent, et l'oiseau, porté par le souffle, est un messager du ciel et de la terre. " Et Bonnafé (merci, VHM), parrain de cette 17ème édition du Printemps des poètes cite Novalis : " Plus il y a de poésie, plus il y a de réalité. "
J'avais prévu de lire un texte... et je ne l'ai pas fait. Je vous le livre maintenant :
Nous sommes si séparés
Sur les lèvres, un éblouissement bleu
Si lestés au plexus,
De l'enfance plein la figure, pourtant.
Sans cran de sûreté,
Sans cran d'arrêt,
Sans mot, sans écran
Directement livrés aux lames.
Les mots n'aiment pas les mots d'ordre.
Merci à Jean-Paul, Meriem et Monique et Guylaine...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire